On n'a qu'à rassembler sur la tombe d'un homme de génie les pierres qu'on lui a jetées de son vivant, et il aura une pyramide qui dépassera celle de Kéops.
On ne peut créer des personnages que lorsqu'on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu'à la condition de l'avoir sérieusement apprise.
Il n'y a qu'un moyen légitime qui est le travail de se procurer de l'argent, et comme une foule de gens ne veulent pas l'employer, il en résulte une foule de malentendus.
Les hommes croient qu'ils sont jaloux de certaines femmes parce qu'ils en sont amoureux ; ce n'est pas vrai ; ils en sont amoureux parce qu'ils en sont jaloux, ce qui est bien différent.
Le travail est indispensable au bonheur de l'homme ; il l'élève, il le console ; et peu importe la nature du travail, pourvu qu'il profite à quelqu'un : faire ce qu'on peut, c'est faire ce qu'on doit.
Il y a des femmes qui passent leur vie à rembourrer le fossé où leur vertu comptait choir, et qui, furieuses de rester sur le bord à attendre qu'on les pousse, jettent des pierres aux femmes qui passent.
On a toujours associé la campagne à l'amour et l'on a bien fait : rien n'encadre la femme que l'on aime comme le ciel bleu, les senteurs, les fleurs, les brises, la solitude resplendissante des champs ou des bois.
Les hommes et les femmes ne se réunissent au théâtre que pour entendre parler de l'amour, et pour prendre part aux douleurs et aux joies qu'il cause. Tous les autres intérêts de l'humanité restent à la porte.